[Du 1er au 08 aout 2013] Open Science à Seattle : Big Data, systèmes complexes et Open Data

Après la Californie, la dernière étape sur la côte ouest m’amenait à Seattle. Lors de cette semaine, j’ai eu la chance d’avoir un guide hors-pair : Brian Glanz, co-fondateur de l’Open Science Federation. A Seattle, j’ai pu explorer une facette de l’Open Science différente de celle de San Francisco. En effet, les directions prises par de grandes compagnies de logiciels et de services, comme Microsoft ou Amazon, orientent fortement les thématiques traitées en Open Science. Open Data, gestion et management des Big Data, notamment en Sciences de la vie, ont été les sujets récurrents des différentes rencontres et interviews.

Si San Francisco a été une immersion dans le monde des startups et des hackerspaces, Seattle quant à elle a été une plongée dans un monde académique innovant. 9 rencontres, 13 interviews, 1 évènement. La semaine a été bien remplie grâce à Brian Glanz qui avait planifié l’ensemble du programme et a pris le temps de m’accompagner à chaque rencontre. Brian Glanz est une des personnes les plus actives que je connaisse dans le monde de l’Open Science. Il est co-fondateur de l’Open Science Federation (@openscience sur Twitter), organisateur des ScienceOnline à Seattle, fondateur du chapitre OKFN aux Etats-Unis.  Il est aussi très présent dans des actions citoyennes (open government, open food…) et souhaite voir la recherche s’implanter un peu plus dans chacune de ses actions.

L’Université de Washington : une mine d’acteurs et de projets pour l’Open Science

Premier jour à Seattle, je découvre l’institut de pêche et d’aquaculture faisant partie du College pour l’environnement. C’est un laboratoire classique en apparence, mais avec des pratiques de recherche innovantes. Nous y rencontrons Steven Roberts, qui dirige un des laboratoires de recherche. Derrière son ordinateur, il commence par nous expliquer la façon dont il gère son cahier de recherche : il partage toutes ses données ainsi que l’avancée de son travail sur Ipy. L’implication des étudiants participe beaucoup à l’image dynamique du laboratoire: ils communiquent sur l’avancée de leurs travaux notamment sur les réseaux sociaux mais aussi avec un wiki. Steven Roberts est un « openscientist » dans l’âme; pour lui, c’est tout à fait normal de mettre en place ces pratiques et essayer et tester de nouveaux outils tels que Github (une plateforme collaborative d’écriture de code de plus en plus utilisée en recherche).

Steven Robert

Steven Robert : Open Scientist en action..

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